vendredi 13 mars 2015

The stimulus plan investments

Le plan de relance des INVESTISSEMENTS de 315 milliards d’euros promis par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a obtenu, mardi, un feu vert définitif des ministres des Finances de l’Union. Reste à obtenir le vote du Parlement européen, codécisionnaire pour la création du nouveau Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS) . Le vice-président de la Commission, Jyrki Katainen, a espéré que le dialogue avec les eurodéputés, qui doivent arrêter leur position le 20 avril, permettra d’aller vite pour conclure cet été. Rien n’est moins sûr, certains partis songeant déjà à prendre en otage ce projet et d’en faire une monnaie d’échange contre d’autres projets de loi.
Dans l’immédiat, les Etats ont entériné la structure de direction du FEIS sans trop de difficulté, à la grande satisfaction de la Commission européenne. C’était l’une de ses obsessions : éviter de politiser le projet, de peur de faire fuir les investisseurs privés. Après quelques hésitations, les ministres des Finances des 28 ont accepté que le choix des projets qui bénéficieront de la garantie du fonds soit entre les mains d’un comité de huit experts, nommés pour leur compétence par la BEI et la Commission. Quant aux orientations stratégiques d’investissements, elles seront fixées par un conseil de direction composé de membres de la BEI et de la Commission.
Flou sur le contenu
Le prix à payer pour cette indépendance est toutefois élevé : aucun Etat membre ne souhaite apporter des capitaux au FEIS, comme espéré lors du lancement du projet. Malgré la promesse de les déduire du calcul des déficits publics. Le FEIS n’aura donc que 21 milliards d’euros, à raison de 5 milliards versés par la BEI et 18 milliards par le budget européen. Jyrki Katainen s’est pourtant réjoui des promesses faites par les Etats de mobiliser leurs banques publiques pour cofinancer des projets nationaux. Mardi, l’Italie a promis 8 milliards d’euros d’aide aux projets italiens qui seraient retenus, par l’intermédiaire de sa banque nationale ad hoc. La France avait aussi annoncé 8 milliards de financements à travers la Caisse des Dépôts et la Banque publique d'investissement (BPI), soit le même montant que l’Allemagne, tandis que l’Espagne a proposé 1,5 milliard. « C’est un bon point de départ, cela va nous aider à atteindre l’effet de levier souhaité pour aller vers les 315 milliards  », a déclaré Jyrki Katainen.
Reste à définir l’essentiel : quels sont les projets « risqués » que va financer le fonds ? De passage à Bruxelles, le président d’Air Liquide, Benoît Potier, président du club des grandes entreprises européennes ERT, a salué un projet qui « va dans la bonne direction », tout en s’inquiétant du flou sur le contenu : « Nous voulons savoir quels projets sont prioritaires ; il faut une stratégie, pas une déclaration de bonnes intentions  ». La liste de 2.000 projets envoyés à l’automne par les Etats à la BEI « est bien la preuve de l’absence de vision stratégique pour le moment », a-t-il ironisé.

 Les Echos 10/03/2015

 

The stimulus plan investments  315 billion promised by the President of the European Commission, Jean-Claude Juncker received Tuesday a final green light from the Finance Ministers of the Union. It remains to obtain the vote of the European Parliament co-decision-to the creation of the new European Fund for Strategic Investments (SIEF) . The Vice-President of the Commission, Jyrki Katainen, hoped that dialogue with MEPs, which must define their position on April 20 will go quickly to conclude this summer. Nothing is less certain, some parties already thinking hijack this project and make it a bargaining chip against other bills.

For now, states have endorsed the SIEF management structure without much difficulty, to the great satisfaction of the European Commission. It was one of his obsessions: avoid politicizing the project for fear of scaring off private investors. After some hesitation, the finance ministers of the 28 agreed that the selection of projects that will benefit from the guarantee fund is in the hands of a committee of eight experts appointed for their competence by the EIB and the Commission. As for the strategic direction of investment they will be set by a governing board consisting of members of the EIB and the Commission.

Blur the content

The price for this independence, however high, no Member State wishes to provide capital to the FEIS, as expected at the launch of the project. Despite the promise to deduct from the calculation of public deficits. The FEIS will therefore have 21 billion euros at a rate of 5 billion paid by the EIB and 18 billion from the EU budget. Jyrki Katainen has nonetheless welcomed the commitments made ​​by States to mobilize their public banks to co-finance national projects. On Tuesday, Italy pledged € 8 billion of aid to Italian projects would be retained, through its ad hoc national bank. France had also announced $ 8 billion financing through the Deposit and Investment Public Bank (BPI), the same amount as Germany, while Spain has proposed $ 1.5 billion. "C ' is a good starting point, this will help us achieve the desired leverage to reach out to 315 billion, "said Jyrki Katainen.


It remains to define critical: what are the "risky" projects that will finance the fund? While in Brussels, the President of Air Liquide, Benoît Potier, Chairman of the club of major European companies ERT, welcomed a project that "going in the right direction," but expressed concern about the content of the blur, "We want to know which projects have priority; is a strategy, not a statement of good intentions. "The list of 2,000 projects sent in the fall by the States to the EIB" is proof of the lack of strategic vision for the moment, " he quipped.

mercredi 18 février 2015

Stoppage at Air Liquide

il info
YONNE > SENONAIS > VILLENEUVE-SUR-YONNE 12/02/15 - 14H29
Débrayage chez Air Liquide
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Debrayage sur le site de l'entreprise Air Liquide à Villeneuve-sur-Yonne - Franck Morales
28 des 50 salariés du site Air Liquide (spécialiste des gaz industriels), situé à Villeneuve-sur-Yonne, ont cessé le travail jeudi 12 février, entre 11 et 12 heures, dans le cadre d'un débrayage initié par la CFDT, le syndicat majoritaire. Ce mouvement intervient alors que les négociations annuelles obligatoires sur les salaires et l'emploi se sont conclues par un protocole de désaccord : les représentants syndicaux réclament une enveloppe correspondant à 2,3% de la masse salariale, sous la forme d'une revalorisation collective ; la direction en propose 1,2%, sur la base d'un plan de promotion individuel. Cette dernière justifie l'abandon de l'augmentation collective par "le faible niveau de l'inflation".
Les salariés s'inquiètent en outre de "l'absence dans les négociations de propositions sur l'emploi et de mesures sociales". "Cette situation renforce les inquiétudes du personnel sur la pérennité d'un site qui n'a plus connu d'embauches depuis quatre ans et qui a vu filer d'importants investissements vers l'Italie. Et la fermeture, en février, de l'unité neversoise n'a fait que raviver ses craintes ", détaille Alain Marchal, délégué CFDT. Yougourda Laradi, le directeur du site d'exploitation de Villeneuve-sur-Yonne, ne partage pas les craintes des salariés. Pour lui, Villeneuve-sur-Yonne a des atouts à faire valoir : "L'unité s'appuie sur une activité industrielle pour le moins singulière au sein du groupe Alfi, son avenir n'est nullement engagé. D'autant que plus d'un million d'euros a été investi en 2009 et à nouveau 300.000 euros en 2014 sur l'unité de garnissage."
YONNE   >   SENS   >   VILLENEUVE-SUR-YONNE   2/12/15 - 2:29 P.M.

Disengaging the company website Air Liquide in Villeneuve-sur-Yonne - Frank Morales
28 of the 50 employees of Air Liquide website (industrial gas specialist), located in Villeneuve-sur-Yonne, stopped work Thursday, February 12, between 11 and 12 hours as part of a walkout initiated by the CFDT, the majority union. This move comes as mandatory annual negotiations on wages and employment were concluded by a disagreement protocol: union representatives demanding an envelope corresponding to 2.3% of payroll in the form of a collective revaluation ; Executive proposes 1.2%, based on an individual PROMOTION plan. The latter justifies the abandonment of collective increase "the low level of inflation."
Employees are also concerned about the "lack in negotiating proposals on employment and social measures." "This reinforces the concerns of staff on the sustainability of a site that has not experienced hires for four years and has seen spinning significant INVESTMENTS to Italy. And closing in February of 'neversoise unit merely intensified his fears, "explains Alain Marchal, CFDT delegate. Yougourda Laradi, director of the mining site of Villeneuve-sur-Yonne, do not SHARE the concerns of employees. For him, Villeneuve-sur-Yonne has strengths to assert: "The unit is based on an industrial activity at least in the singular Alfi group, its future is in no way involved Especially as more. one million euros was INVESTED in 2009 and again in 2014 to 300,000 euros the packing unit. "


jeudi 12 février 2015

Walkout of employees at Air Liquide


CHALON
Débrayage des salariés chez Air Liquide
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le 12/02/2015 à 05:00 | Florent Muller Vu 351 fois
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Une partie du personnel d’Air Liquide a amorcé un débrayage ce mercredi sur le site de Chalon. Photo F.M.
À l’occasion des négociations annuelles obligatoires (NAO), 33 des 53 salariés d’Alem, filiale d’Air Liquide ont amorcé un débrayage afin d’obtenir une revalorisation salariale. Après un premier débrayage vendredi, les salariés ont reconduit l’opération entre 11 h et 15 h ce mercredi alors que les négociations étaient en cours.
« Le groupe a fait 1,6 milliard de bénéfices l’an dernier et la moitié a été reversée aux actionnaires. Mais ceux qui sont sur le terrain dans un danger permanent, ce sont nous, et nous voulons être rétribués en fonction » déclarait l’un des grévistes. Marc Bourgeois, directeur du site, tenait pour sa part un autre discours : « Alem n’est qu’une filiale d’Air liquide et nous ne sommes pas dans la même configuration. Notre filiale est soumise à une forte concurrence et ma préoccupation est de maintenir l’activité et les emplois. » Une réponse qui fait sourire Thierry Béroud, représentant CGT : « Notre filiale se porte bien. D’ailleurs nous avons atteint les objectifs financiers de 2014 dès le mois de juin. Nous avons même reversé de l’argent aux autres filiales. » Réclamant une hausse de 2 %, des salaires, le syndicaliste s’est heurté à la direction qui ne proposait que 1,2 %. Cependant en fin de journée, des propositions ont été faites par le patronat. « Elles sont insuffisantes mais méritent d’être étudiées a commenté Thierry Béroud. On attend que tout soit mis par écrit et nous allons en discuter entre nous pour savoir si nous continuons ou pas le mouvement dans les jours prochains. »


CHALON
Walkout of employees at Air Liquide
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on 02/12/2015 at 05:00 | Viewed 351 times Florent Muller

Part of Air Liquide staff began a walkout on Wednesday on the Chalon site. FM Photo
On the occasion of the mandatory annual negotiations (NAO), 33 of the 53 employees of Alem, a subsidiary of Air Liquide began a walkout to get a pay rise. After a first release Friday, employees have extended the operation between 11 am and 15 pm Wednesday while negotiations were ongoing.
"The group has 1.6 billion profit last year and a half has been paid out to shareholders. But those who are on the ground in a permanent danger, it is us, and we want to be compensated in accordance "said one of the strikers. Marc Bourgeois, Director of the site, it reflected another speech: "Alem is a subsidiary of Air Liquide and we are not in the same configuration. Our subsidiary is subject to strong competition and my concern is to maintain the activity and jobs. "A response that makes them smile Thierry Béroud representing CGT:" Our subsidiary is doing well. Moreover we have achieved the financial targets in 2014 in the month of June. We even donated money to other subsidiaries. "Calling for a 2% increase, wages, the union has met with management who offered only 1.2%. But late in the day, proposals were made ​​by the employers. "They are poor but worthy of consideration commented Thierry Béroud. While we wait to be put in writing and we will discuss it among ourselves whether or not we continue the movement in the coming days. »


samedi 7 février 2015

Social Movement at Air Liquide

CHALONMouvement social chez Air Liquide
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le 07/02/2015 à 05:00 | L.J. Vu 1711 fois
http://www.lejsl.com/files/fr/images/zoom_in_magnifier_secure.png hier devant le portail de la société. Photo DR
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Dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires) des salariés de ALEM, filiale d’Air Liquide, ont effectué un débrayage vendredi matin. « Ce débrayage a été organisé à l’occasion de la venue des membres du conseil d’administration de l’UIC*», expliquait Thierry Béroud, délégué syndical CGT. Arnaud Danjean, député européen UMP, était également présent. « On lui a réservé notre meilleur accueil ! soulignait le syndicaliste. On était nombreux. Et quand on passe au milieu de salariés mécontents… forcément ça impressionne. »
Thierry Béroud qui annonçait une PARTICIPATIONhttp://cdncache-a.akamaihd.net/items/it/img/arrow-10x10.png de 60 % du personnel présent ce jour-là, témoignait « du ras-le-bol des mesures qu’on nous propose en contrepartie de toujours plus d’effort des salariés ». Dans des négociations salariales tendues, la direction aurait proposé une hausse individuelle de 1,2 % sur les salaires alors que les salariés demandent une augmentation générale de 2 %. « On veut que nos efforts soient reconnus à leur juste valeur et ne pas être une simple variable d’ajustement ! Il faut remonter toujours plus d’argent au niveau du groupe mais c’est seulement les actionnaires qui profitent des bons résultats. On demande un juste retour des choses », expliquait-il hier. Une prochaine réunion entre les deux parties est prévue le 10 février.
*Union des industries chimiques (organisation patronale)

CHALON Social Movement at Air Liquide

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on 02/07/2015 at 05:00 | Viewed 1711 times LJ

Walkout yesterday at the company's gate. Photo DR


As part of the NAO (mandatory annual negotiations) of employees of ALEM, a subsidiary of Air Liquide conducted a walkout Friday morning. "This release was organized on the occasion of the coming of the board of directors of the UIC *," explained Thierry Béroud, CGT union representative. Arnaud Danjean MEP UMP, also attended. "We gave her our warmest welcome! emphasized the union. We were numerous. And when it happens in the middle of disgruntled employees ... obviously it impresses. »

Thierry Béroud announcing a PARTICIPATION http://cdncache-a.akamaihd.net/items/it/img/arrow-10x10.png http://cdncache-a.akamaihd.net/items/it/img/arrow-10x10.png 60% of staff present that day, testified "ras-le-bol measures being proposed in consideration of increasing effort of employees." In tense wage negotiations, the management had proposed an individual increase of 1.2% on salaries while employees require an overall increase of 2%. "We want that our efforts are recognized at fair value and not a simple adjustment variable! Always up more money at group level but only the shareholders who take advantage of good results. Asked a just reward, "he explained yesterday. A further meeting between the two sides is scheduled for 10 February.

* Union of Chemical Industries (employers' organization)


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