Fin de " négo " chez Air
liquide Welding
12/10/2013 05:28 La Nouvelle
République
Les négociations
viennent de se terminer au sein du groupe Air Liquide Welding France dont
l'actionnaire unique n'est autre que le groupe multinational Air liquide. Des
négociations qui ont abouti au final à la suppression de 114 des
807 postes que comptait l'entreprise.
Sur ces
114 suppressions de poste, 25 auraient dû concerner le site de
Parthenay où travaillent encore 149 personnes. Finalement, après
négociations, ce n'est plus que 20 postes que perdra le site des
Deux-Sèvres, les autres étant répartis sur les 4 autres sites français du
groupe. « Désormais, on est arrivé au bout des négociations », nous
indiquait hier, Jérôme Patedoye, délégué syndical central CGT du groupe.
La liste pour les départs volontaires est donc ouverte depuis hier et le restera jusqu'à mi-novembre. « Mais pas sûr que ce soit suffisant pour éviter les licenciements, même si quelques-uns auront peut-être la possibilité de partir en préretraite. Je crains bien qu'au bout, il soit procédé à des licenciements. »
Quant aux conditions de départ, elles sont, elles aussi, d'ores et déjà négociées. Au-delà de la prime légale, les licenciés non-cadres bénéficieront des « conditions cadres », et les cadres, eux, verront leurs conditions multipliées par deux. « Avec un minimum de 12.000 € », précise encore Jérôme Patedoye.
Mais, au-delà de la procédure en cours et qui n'aboutira pas avant la mi-janvier, au plus tôt, pour les premiers licenciements, c'est pour la pérennité du site que s'inquiète le représentant syndical. « Le site de Parthenay a de véritables atouts et demeure le n° 1 de la fabrication de machines automatiques de découpage et de soudage en France. Mais pour le rester, nous avons besoin de conserver un bureau d'études performant, or c'est là que les coupes principales sont effectuées. La perte de postes d'ingénieurs et de techniciens est catastrophique, pour l'entreprise comme pour la localité. »
Ces craintes pour l'avenir sont-elles vraiment fondées, pour autant ?
« D'ores et déjà le groupe souhaite se séparer du site de Commercy. Est-ce le début du démantèlement total ? »
La liste pour les départs volontaires est donc ouverte depuis hier et le restera jusqu'à mi-novembre. « Mais pas sûr que ce soit suffisant pour éviter les licenciements, même si quelques-uns auront peut-être la possibilité de partir en préretraite. Je crains bien qu'au bout, il soit procédé à des licenciements. »
Quant aux conditions de départ, elles sont, elles aussi, d'ores et déjà négociées. Au-delà de la prime légale, les licenciés non-cadres bénéficieront des « conditions cadres », et les cadres, eux, verront leurs conditions multipliées par deux. « Avec un minimum de 12.000 € », précise encore Jérôme Patedoye.
Mais, au-delà de la procédure en cours et qui n'aboutira pas avant la mi-janvier, au plus tôt, pour les premiers licenciements, c'est pour la pérennité du site que s'inquiète le représentant syndical. « Le site de Parthenay a de véritables atouts et demeure le n° 1 de la fabrication de machines automatiques de découpage et de soudage en France. Mais pour le rester, nous avons besoin de conserver un bureau d'études performant, or c'est là que les coupes principales sont effectuées. La perte de postes d'ingénieurs et de techniciens est catastrophique, pour l'entreprise comme pour la localité. »
Ces craintes pour l'avenir sont-elles vraiment fondées, pour autant ?
« D'ores et déjà le groupe souhaite se séparer du site de Commercy. Est-ce le début du démantèlement total ? »
End of "negotiations" at Air
Liquide Welding
12/10/2013 05:28 La Nouvelle République
The negotiations have been
completed within the Air Liquide Welding France whose sole shareholder is none
other than the multinational group Air Liquide. Negotiations that led to the final
elimination of 114 positions that were 807 company.
Of these 114 job cuts, 25 would have
concerned the site Parthenay where 149 people are still working. Finally, after negotiations, it is more
than 20 stations that will lose site of Deux-Sèvres, the others being distributed
on four other French sites of the group. "Now we come to the end of
negotiations," we said yesterday Jerome Patedoye, central trade union
CGT group.
The list for voluntary redundancy is open since yesterday and will continue until mid-November. "But not sure this is enough to avoid layoffs, though some may have the opportunity to take early retirement. I fear that in the end, it is made redundancies. "
As for the initial conditions, they, too, already negotiated. Beyond the legal premium, licensed non-executives will benefit "framework conditions", and managers, they will see their terms multiplied by two. "With a minimum of € 12,000," adds Jerome Patedoye.
But beyond the proceedings and does not lead until mid-January at the earliest, for the first dismissal is for the sustainability of the site is concerned the union representative. "Site Parthenay has real strengths and remains No. 1 in the manufacture of automatic machines for cutting and welding in France. But to stay, we need to keep an office performance studies, or this is where the main cuts are made. The loss of jobs for engineers and technicians is catastrophic for both the company and the community. "
These fears for the future are they really based, in so far?
"Already the group wants to separate from the site Commercy. Is this the beginning of the total dismantling? "
The list for voluntary redundancy is open since yesterday and will continue until mid-November. "But not sure this is enough to avoid layoffs, though some may have the opportunity to take early retirement. I fear that in the end, it is made redundancies. "
As for the initial conditions, they, too, already negotiated. Beyond the legal premium, licensed non-executives will benefit "framework conditions", and managers, they will see their terms multiplied by two. "With a minimum of € 12,000," adds Jerome Patedoye.
But beyond the proceedings and does not lead until mid-January at the earliest, for the first dismissal is for the sustainability of the site is concerned the union representative. "Site Parthenay has real strengths and remains No. 1 in the manufacture of automatic machines for cutting and welding in France. But to stay, we need to keep an office performance studies, or this is where the main cuts are made. The loss of jobs for engineers and technicians is catastrophic for both the company and the community. "
These fears for the future are they really based, in so far?
"Already the group wants to separate from the site Commercy. Is this the beginning of the total dismantling? "
Par SudOuest.fr, avec AFP
Gironde : des salariés d'Air Liquide bloquent le
site de Floirac
Ils étaient une quinzaine, ce mercredi
matin, à protester contre un plan de suppressions de postes
La direction d'Air
Liquide annonce "94 suppressions d'emploi nettes sans licenciement"
(Archives Guillaume Bonnaud )
Une quinzaine de personnes postées à l'entrée du site Air Liquide de
Floirac, près de Bordeaux, empêchent la sortie de camions. Une dizaine de
camions qui devaient livrer des clients n'ont pu sortir, selon la direction.
Ces manifestants protestent contre un plan de suppressions de
postes annoncé en septembre. Une délégation de manifestants devait être reçue
dans la matinée par la direction du site.
La CGT Air Liquide, à l'origine de l'appel au blocage a pour sa part
précisé que cette action avait pour but de montrer la mobilisation des
salariés, qui craignent que le plan présenté par Air Liquide France Industrie
en septembre, prévoyant 160 suppressions de postes dont 125 départs
volontaires, ne se transforme en plan social.
Air Liquide a distribué 803 millions de bénéfices en 2012 et ces
suppressions ont un but de "rentabilité, pour faire remonter de l'argent
aux actionnaires", a déclaré Christian Granday, de la CGT.
Le représentant syndical a précisé que d'autres actions seraient
organisées dans les mois qui viennent, le syndicat craignant que, faute de
candidats, le plan de départs volontaires ne débouche, à partir de 2014 sur des
licenciements. Une grève suivie par une soixantaine de salariés a déjà été
organisée le 10 octobre à Bobigny (Seine-Saint-Denis).
Air Liquide France Industrie avait annoncé "160 suppressions de
postes et 66 créations, soit 94 suppressions nettes sans licenciement" en
précisant qu'elles se feraient "dans le cadre d'un plan de départs
volontaires".
Ce plan s'inscrit dans le cadre d'un projet de réorganisation du groupe
de gaz industriels prévoyant aussi la fermeture d'un site à Bobigny et le
transfert de l'activité au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). Selon la CGT,
quelque 800 salariés sont concernés par ces restructurations sur les 48 sites
en France.
By SudOuest.fr with AFP
Gironde employees of Air Liquide block site Floirac
They were fifteen on Wednesday
morning to protest against a plan for job cuts
Management of Air Liquide announces
"94 redundancies net without layoffs" (William Bonnaud Archives)
Fifteen
people stationed at the entrance to the site of Air Liquide Floirac, near
Bordeaux, prevent the release of trucks. A dozen trucks that were to deliver customers could not get out,
according to management.
The
demonstrators protested against a plan for job cuts announced in September. A
delegation of protesters was to be received in the morning by the site
management.
CGT Air Liquide, the origin of the call to block for
his part said that to show the mobilization of employees, who fear that the
plan presented by Air Liquide France Industrie in September, providing 160
cuts this action was to positions including 125 voluntary departures
from becoming socially.
Air
Liquide has distributed 803 million in profits in 2012 and these losses have a
goal of "profitability, in order to raise money to shareholders,"
said Christian Granday, CGT. The union representative said that
other actions would be organized in the coming months, the union fears that
the lack of candidates, the voluntary redundancy scheme does not lead, from
2014 layoffs. A
strike followed by a sixty employees has already been held on October 10 in
Bobigny (Seine-Saint-Denis).
Air
Liquide France Industry announced "160 job cuts and 66 creations, or 94
net losses without layoffs" stating they would "under a voluntary
redundancy scheme."
This
plan is part of a proposed reorganization of the group of industrial gases also
providing for the closure of a site in Bobigny and the transfer of the business
to Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). According to the CGT, about 800 employees are affected by the
restructuring of the 48 sites in France
Les salariés de Saga Décor et Air Liquide défendent leurs emplois
Publié le 13.07.2013, 07h00 Le Parisien
Pont-Sainte-Maxence, rond-point rue Pasteur,
hier. Les salariés des deux entreprises touchées par les licenciements ont
sensibilisé les automobilistes à leur situation. | (LP/H.S.)
« On en a marre des délocalisations! »
Comme l’ensemble de ses collègues, cette salariée d’Air Liquide a distribué
hier des tracts rue Pasteur, dans une zone industrielle de Pont-Brenouille
durement touchée par les licenciements. La délocalisation de la production
d’Air Liquide en Slovaquie va coûter 52 emplois au site de Pont.
A leurs côtés
pour dénoncer ces mesures, les salariés de l’usine voisine Saga Décor, guère
mieux lotis avec 45 suppressions de postes sur les 120 du site.
« Et encore, nous avons réussi à sauver 11 postes car au départ,
c’était 56 suppressions, note Pascal Gérard, délégué du personnel CGT. Si le Medef continue à prendre les salariés
pour des marchandises, cela finira mal. » Pour l’heure, l’été coïncide
avec une suspension des discussions chez Air Liquide tandis que chez
Saga Décor, l’essentiel des modalités du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) a
déjà été établi entre les partenaires sociaux.
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