Air Liquide: les salariés du site de Grande-Synthe ont débrayé ce jeudi

PUBLIÉ LE 08/10/2015

OLIVIER DUFOURG/La voix du nord

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À la veille d’une première réunion de négociations qui doit se tenir ce vendredi, en région parisienne, les salariés d’Air Liquide ont débrayé ce jeudi, à l’appel d’une intersyndicale CFDT-CGT.

Ce vendredi, une première réunion de négociations sur l’avenir de l’usine Air Liquide de Grande-Synthe doit se tenir au siège du groupe, à Bagneux (Hauts-de-Seine). À la veille de ce rendez-vous, une partie des cinquante salariés du site a symboliquement débrayé, à partir de 4 h du matin.

La direction du groupe français envisagerait d’automatiser le site de Grande-Synthe, qui serait piloté depuis Saint-Priest, dans le Rhône, à partir de 2017. « Ce que nous craignons, résument les salariés d’Air Liquide, ce n’est pas tant que les effectifs passent de 50 à 45 salariés mais de 50 à 20. Durant les négociations qui s’ouvrent demain (vendredi), nous resterons vigilants sur ce point. »

Pour rappel, Air Liquide, qui possède vingt-deux usines en France, en a déjà automatisé dix-neuf et celle de Grande-Synthe fait partie des trois dernières qui le seront dans les deux années à venir. « Le groupe envisagerait même de réduire encore les effectifs dans les sites qui ont déjà été automatisés, assurent les salariés de Grande-Synthe. Cela signifie qu’il faudrait encore améliorer le système actuel d’automatisation. » Coût total de l’investissement pour le groupe au niveau national : 20 millions d’euros, selon l’intersyndicale

  

Air Liquide employees of Grande-Synthe site went on strike Thursday

PUBLISHED 08/10/2015

OLIVIER DUFOURG

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On the eve of a first negotiation meeting to be held this Friday in Paris, the Air Liquide employees went on strike on Thursday to call for an inter-CGT CFDT.

This Friday, a first negotiation meeting on the future of the Air Liquide plant in Grande-Synthe be held at group headquarters in Bagneux (Hauts-de-Seine). On the eve of this meeting, some of the fifty employees of the site symbolically disengaged from 4am.

The management of the French group would consider automating the site of Grande-Synthe,which would be controlled from Saint-Priest, in Rhône, from 2017. "What we fear, summarize Air Liquide employees, it does is not that the numbers go from 50-45 employees, but from 50 to 20. During the negotiations which open tomorrow (Friday) we will remain vigilant on this point."

To recap, Air Liquide has twenty-two factories in France, has already automated nineteen and that of Grande-Synthe is part of the last three will be in the next two years. "The group even consider further reducing the staffing in the sites that have already been automated, assure employees of Grande-Synthe. This means that we should further improve the existing automation system." Total cost of investment the group at the national level: 20 million euros, according to Inter

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